La mafia Albanaise

Les origines de la mafia albanaise remonte à l’époque ottomane et elle est soumise à un code d’honneur « Le Kanun » écrit au XVe s. D'ailleurs certaines bandes ou groupes en font souvent référence dans leurs nom.

Ce code d’honneur régissait le mariage, la façon de vivre et le droit de propriété de chaque individu. Elle s’appuyait sur la parole donnée qu’on ne reprend jamais.
En Albanie, il y a la vendetta, la « vengeance du sang » très particulière.
Lorsqu’il y a crime de sang, la famille du défunt peut tuer une personne de la famille de l’assassin. On en arrivait, dans certaines campagnes et montagnes, à ce que des familles entières ne sortent plus de chez elles par peur de la vengeance.
Ainsi le Kanun a réglementé la vie des clans jusqu’au XXe siècle.

Jusqu’à la fin du communisme, vers les années 1990, ces pratiques mafieuses avaient très peu changé. Elles avaient repris de l’activité du temps de la dictature mais c’était surtout au niveau du marché noir.

La mafia albanaise a connu une recrudescence lors de la guerre au Kosovo qui a laissé des zones de non-droit dont elle s’est emparée. Elle est constituée principalement de kosovars d’origine albanaise, souvent anciens policiers ou militaires. Ils ont fuit le pays, s’installant auprès des mafias italiennes, turques, soviétiques et américaines pour les servir avant de devenir elles-mêmes autonomes et puissantes. La mafia, c’est en réalité plusieurs clans, indépendants les uns des autres. Leur lieu commun est la loi du silence, elle est inviolable.

En Europe, les mafias albanaises ont suivi les anciennes routes de l’opium pour développer le trafic d’héroïne. Elles ont acquis une position dominante dans ce trafic puisse qu’elles sont les maîtres de 70 % des échanges.

La plaque-tournante, en Europe, c’est la Suisse qui héberge une importante diaspora albanaise. De plus, de par son économie et ses banques, c’est le pays idéal pour pouvoir blanchir l’argent non seulement de l’héroïne mais aussi celui du trafic d’armes à destination de l’Allemagne, de l’Autriche et d’autres pays de l’est.

La mafia albanaise est aussi réputée pour son trafic de cigarettes qui « serait couvert » par les plus hautes autorités locales.

Mais, ce qui a fait le plus couler d’encre, ses dernières années, c’est le trafic des êtres humains et le trafic lié à la prostitution.

L’Albanie actuelle s’emploie à lutter contre la criminalité par un pouvoir judiciaire indépendant, une réforme de ses institutions fonctionnant grâce à des règles transparentes.
La police multiplie des contrôles renforcés aux frontières, s’efforce de démanteler les groupes criminels et surtout elle travaille en lien avec les polices des autres états dans un esprit sécuritaire.

Pour y parvenir, l’Albanie a fait appel à de nombreux pays partenaires. Elle œuvre en collaboration avec les ministères intérieurs de l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, la France, la Grande-Bretagne, la Grèce, l’Italie, la Norvège et même les Etats-Unis.

A l’interieur du pays vous ne sentirez pas cette mafai ou …………………………………………….